Skip to main content

This content from the Department of Foreign Affairs has now moved to ireland.ie. This page is no longer being updated.

Statement at the UNSC Briefing on the Situation in Mali

Merci, Madame la Présidente,

 

Je tiens à remercier également le Représentant Spécial du Secrétaire Générale, Monsieur Wane. Je voudrais en particulier remercier Madame Touré pour son intervention très éclairante et pertinente ce matin.

 

Je voudrais reconnaitre la présence de Son Excellence, Monsieur Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires Etrangères du Mali. Vous êtes le bienvenu Monsieur le Ministre. Je salue la présence du Haut Représentant, Monsieur Djimé Adoum.

 

Au début, j’exprime les condoléances les plus sincères de mon pays, l’Irlande, à la MINUSMA, et aux familles des casques bleus qui ont perdu la vie récemment au Mali. Nous souhaitons aussi un prompt rétablissement aux blessés.

 

Je salue les casques bleus de la MINUSMA ainsi que son équipe dirigeante et ses personnels pour leur engagement continu et leur service au peuple malien. Ce travail n’a jamais été aussi difficile ni si essentiel.

 

Nous appelons aux autorités maliennes à remplir leurs obligations de toute urgence afin de faciliter le travail crucial de la MINUSMA. Nous appelons aussi au respect de l’Accord sur le Statut des Forces.  

 

Madam President,

 

Restrictions placed on MINUSMA’s human rights reporting and investigative tasks are of particular concern. This is taking place in an environment where civilians are under attack on all fronts: from jihadists, militias, self-defence groups, and on occasion the Malian Armed Forces.

 

The Secretary General’s report highlights a “significant surge” in human rights abuses and violations, yet we know that there are thousands of other Malians suffering injustice whose stories we will never hear.

 

It is notable that the increase in documented violations attributed to the Malian Defence and Security Forces has occurred since the recent establishment of partnerships with foreign security personnel, including reportedly with the Wagner Group.

 

Malian authorities must take immediate action to address this. including ensuring the protection of persons from all ethnic groups, and ensuring all security partners comply with international law.

 

Madam President,

 

All of us should be deeply concerned by the Mission recording a threefold increase in the number of civilians killed in the first quarter of this year.

 

This is 543 lives lost to violence in just three months.

 

Of these, 249 were killed by the Malian Armed Forces - the very people meant to protect them.

 

Madam President,

 

We call for all allegations of civilian murders, human rights abuses and violations to be investigated promptly, transparently and thoroughly, and for perpetrators to be held to account.

 

Sustainable progress in counterterrorism can only be achieved through respect for human rights and international humanitarian law. Otherwise, these operations risk perpetuating the cycle of violence and amplifying the very problem they were intended to resolve.

 

Madam President,

 

The Malian people are also suffering from a humanitarian crisis.

 

One in four are food insecure, and this number is only set to rise as we enter the lean season, and as the impacts of climate change continue to worsen.

 

At this time of crisis, unhindered humanitarian access to all parts of Mali must be guaranteed, humanitarian workers protected and humanitarian principles respected.

 

 

 

 

 

We were appalled by the recent killing of two Red Cross workers in Kayes and offer our sincere condolences to their families and colleagues.

 

Madame la Présidente,

 

La stabilité politique est nécessaire pour répondre aux crises humanitaires et sécuritaires, ainsi qu’aux crises des droits de l’homme qu’affronte le Mali. Cela exige un accord par rapport au calendrier visé à un retour à l’ordre constitutionnel et la tenue des élections libres, équitables et inclusives.

 

 

Nous reconnaissons l’établissement d’une commission pour la rédaction d’une nouvelle constitution. Nous encourageons les autorités maliennes à s’engager constructivement avec la CEDEAO, l’Union Africaine et l’ONU. La coopération régionale reste cruciale et nous regrettons la sortie du Mali du G5 Sahel.

 

 

Tandis que les discussions continuent sur la transition et les élections, il ne faut pas oublier l’Accord de Paix de 2015.

 

Le lent progrès dans la mise-en-œuvre de l’accord, y compris la manque complète de progrès par rapport au programme de désarmement, démobilisation et réintégration remets les gains durement acquis en question. La participation des femmes reste essentielle et nous nous félicitons de l’addition des 15 femmes au Comité de Suivi de l’Accord.

 

 

Madame la Présidente,

 

Pour conclure, je voudrais reconnaitre les efforts infatigables de la MINUSMA, des acteurs régionaux ainsi que les personnels humanitaires, les acteurs de la société civile et les journalistes au Mali, qui opèrent tous dans un contexte de plus en plus difficile.

 

 

 

Nous espérons travailler avec tous les membres du Conseil ce mois afin d’adopter un mandat pour nos casques bleus. Un mandat clair, crédible et réaliste. Un mandat qui permet à la MINUSMA de contribuer à la protection et la stabilité – ce que le peuple malien en mérite.

 

Merci beaucoup, Madame la Présidente.

« Previous Item | Next Item »